Tout conseiller conjugal reçoit des appels semblables à ce mail-ci : « Notre couple est en perdition. Je vous adresse un SOS, vous être notre dernier recours ». Que de fois entendons-nous ces propos suppliants : « Faites quelque chose pour nous, notre couple va se briser », « Dieu sait si j’ai prié, mais mon conjoint veut absolument me quitter. Que faire ? », « Nous avons consulté des psychologues, des prêtres, mais en vain : ma femme ne m’aime plus et veut partir », « Trente ans de vie s’écroulent : mon mari vient de rencontrer quelqu’un », « Un soir, je suis rentré chez moi : ma femme était partie… et tous les meubles aussi ! », « Pensez-vous qu’on puisse espérer retrouver une vie de couple normale ? »…

 

Avoir l’humilité de demander de l’aide

S’il est humain de penser que, dans certains cas, le couple est irrémédiablement perdu, que rien ne nous semble plus possible (notamment quand celui qui quitte le domicile conjugal dit clairement que sa décision est prise, qu’il a trouve cette fois un réel bonheur, qu’il a suffisamment souffert avec un conjoint invivable), il est chrétien d’espérer contre toute espérance. Il y a pour l’abandonné un deuil à consentir, même si cette situation reste terriblement douloureuse. Mais il faut aussi maintenir fermement que la plupart des couples en difficulté pourraient, s’ils en prenaient les moyens, connaître d’authentiques retrouvailles.

Il est capital de prendre conscience que la rupture d’un couple s’accompagne souvent de beaucoup de souffrances, notamment s’il y a des enfants. Et donc, en conséquence, qu’il importe d’avoir réfléchi au maximum aux enjeux d’une décision trop rapide. Ne fût-ce que pour éviter, plus tard, une culpabilité devant les répercussions possibles chez le conjoint ou les enfants.

Et le premier moyen, c’est bien sûr d’avoir l’humilité de contacter une personne compétente. Le problème, c’est que beaucoup de couples se contentent d’une seule visite, parce qu’ils sont déçus de ne pas avoir trouvé d’un coup de baguette magique la solution immédiate.

D’autres moyens existent : les thérapies familiales, des stages à « Vivre et aimer » (quand il y a surtout un problème de communication). Je ne saurais assez recommander les stages « Aimer mieux » de Cler-Amour et Famille où, dans l’anonymat le plus complet, des couples dissèquent pendant quatre jours les exigences de la vie de couple, et prennent ensuite une décision en connaissance de cause. L’expérience a montré que les conjoints retrouvent plus qu’un nouveau souffle, une vie amoureuse transformée et un « service après-vente ».

 

 

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