« Pourquoi parle-t-on si peu dans les médias de la souffrance des conjoints abandonnés, victimes de l’infidélité ? » me demande un homme de 42 ans. Comme il a raison de voir si peu soulignée cette douleur…

 

Un soir à la télévision, une émission faisait l’apologie de la polygamie. Des femmes présentes sur le plateau ont alors protesté : « Et pourquoi par la polyandrie ? » Si bien que le groupe a fini par s’entendre, en admettant qu’il fallait vivre le « polyamour ». Mais personne n’a parlé des souffrances des conjoints trompés, tellement l’infidélité est devenue un sport national.

 

Une souffrance immense

Dans une autre émission, un homme racontait : « Il n’y a pas d’infidélité tant que ma femme a la franchise de me prévenir ».Et l’animateur de lui demander : « Et quand elle vous l’apprend, ça ne vous fait rien ? » « Oh ! un peu… » a-t-il répondu…

« Un peu » ? C’est vite dit, car cette souffrance est en général immense. Que voulez-vous ! L’amour est exclusif – comme le fut le premier amour de notre vie : celui pour notre mère.

« L’abandon de celui qu’on aime, c’est ça, l’enfer » me disait une épouse abandonnée. En effet, l’infidélité dévalorise : « Qui suis-je, puisque je n’ai pas été capable de me faire aimer ? » On culpabilise. On doute de soir, de sa valeur, puisqu’elle n’est plus reconnue. On se compare : « l’autre » (c’est le mot qui revient tout le temps) est plus beau, plus jeune ou plus intelligent.

 

L’amour fait exister

Puis on cherche des explications, on pose des questions, on bute fatalement sur des mensonges permanents. On cherche à savoir, on fouille les poches, les sacs à main, les SMS… On oscille entre espoir et désespoir : c’est la douche écossaise. Autant l’amour fait « exister » (on compte pour quelqu’un, on est choisi, et on a donc de la valeur à ses yeux), autant l’adultère « tue ».

Alors oui, on parle peu dans les médias de la souffrance causée par l’infidélité. Il faut dire qu’un film sur un couple fidèle fait moins d’audience qu’une histoire d’adultère…

Pourtant, il serait utile de rappeler cette règle évidente de morale : « Faire souffrir, c’est le mal ! » Combien de personnes souffrent d’une liaison extraconjugale ! Il serait utile de dire aux couples qu’ils portent leur amour dans un vase fragile. La prudence s’impose donc. Et chacun doit veiller à ne pas être déçu sur ces trois plans : tendresse, sexualité, partage.

 

 

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