Divorcée depuis plusieurs années, j'ai élevé ma fille seule et rejeté Dieu et la Foi au moment de mon divorce. Puis j'ai fait la connaissance de quelqu'un avec qui je vis maintenant. Depuis deux ans, nous allons à la messe très régulièrement, communions seulement de désir et avons apprécié récemment un congrès charismatique. Mais maintenant je veux plus, je veux vivre selon l'Eglise : que faire ?
Comme tout cela peut paraitre douloureux et, en même temps, quel beau chemin de foi !

Dans ces quelques lignes, nous pouvons entendre le courage et les difficultés qu'il a fallu vaincre pour vivre et élever votre fille.

Souvent, et d'une façon bien paradoxale, les difficultés entrainent un rejet de la foi. Pourtant, Dieu est toujours là, près de nous, et surtout dans les épreuves.


Je cite un travail que nous avons fait dans notre diocèse :

Certes, il est impossible de gommer une histoire, aussi faut-il inviter à la revisiter… et, à la revisiter avec Dieu, capable de tirer un plus grand bien de toute brisure, de tout mal. A chacun de trouver après l'épreuve un chemin de vie et de fécondité.“

Plus loin: “L'alliance formée par l'homme et la femme, dans un couple marié sacramentalement, est considérée comme un don de Dieu par les croyants et une promesse de bonheur. Dieu s'engage dans cette union, auprès des mariés. Chacun est invité à faire tout son possible pour honorer ce don et cette promesse. “

 

En lisant votre appel, je vois bien que vous avez compris cette indissolubilité et que souhaitez vraiment respecter la parole de l'Église. Vous allez à la messe et cela vous fait du bien. Vous êtes membres de cette église, elle est et reste votre famille.

Pour aller plus loin, comme vous le dites (je désire plus…), que faire ?

Trois chemins sont ouverts :

- Vivre en frères et sœurs, c'est-à-dire en couple sans le ciment de la sexualité. Chemin ouvert qu'empruntent quelques-uns, qui est signe de fidélité “malgré tout “ vécue envers votre premier conjoint. Ce chemin demande beaucoup de prudence et d'accompagnement personnel et conjugal.

- Le discernement en conscience qui demande, lui aussi à être accompagné par un prêtre.

- Vivre la communion de désir (et c'est ce que vous pratiquez actuellement d'après ce que vous nous dites)

L’orientation pastorale affirme qu’il n’y a que 5 liens affectifs possibles :

- parental (parents vers enfants)

- filial (enfants vers parents)

- fraternel

- social (toutes les relations d’amitié)

- conjugal.

Tous ces liens sont légitimes. Le conjugal est “unique” : on ne peut en avoir qu’un à la fois, et donc, tant que le premier mariage “existe”, il ne peut y en avoir un 2°. Mais rien n’empêche des divorcés de développer un fort lien d’amitié : effectivement, quand deux divorcés se rencontrent et se réconfortent, c’est important de reconnaître le bien qu’ils se font mutuellement.

L’urgence du moment est sans doute de redécouvrir la force de “l’amour d’amitié” : on pense tout de suite “conjugal” mais est-ce le seul lien possible entre un homme et une femme ? Peut-être pourriez-vous entamer un discernement quant à la nature du lien que vous avez avec votre ami et quant à la manière de le vivre concrètement, en reconnaissant la valeur de l’amitié qui vous unit.


Connaissez-vous, près de chez vous une possibilité d'accompagnement pastoral en Église ?
Il existe également des groupes d’accompagnement avec d'autres couples qui vivent des situations proches comme les équipes Reliance ou Cana Samarie.


Merci Lise de votre confiance et bravo pour ce désir qui vous mène !

C'est un beau chemin.

 

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