Après des vacances qui ont été pour beaucoup d’entre nous synonyme de changement de rythmes, de découvertes d’autres horizons, de retrouvailles conjugales, familiales ou amicales, la reprise des activités tant professionnelles que scolaires risque de mettre de côté les bienfaits de ces temps particuliers et les résolutions que ces occasions ont suscitées.

Ces moments de vacances très attendus, qui bien souvent nous aident à remettre les pendules de nos couples à l’heure de l’écoute, de la bienveillance, de la gratitude et du pardon, peuvent – doivent ! – trouver leur prolongement dans notre vie quotidienne. Mais comment s’y prendre ?

Tout d’abord le décider ! Une décision, consciente, réfléchie, assumée. Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie, et je décide de tout mettre en œuvre pour aimer mon conjoint. Cela va de soi, me direz-vous. Mais que je dis « aimer », je l’entends au sens évangélique. C'est-à-dire décider de tout donner. Ambitieux programme, c’est certain… Mais il est vrai que l’Evangile est exigeant, si on veut bien le prendre au sérieux.

Et ensuite, bien concrètement, pourquoi ne pas mettre en place des mesures, petites et grandes, mais toutes aussi importantes, pour vivre le plus profondément possible ces attitudes d’accueil de notre conjoint découvertes ou redécouvertes lors de ces moments de détente et de paix ?

 

« Aujourd’hui, je veux t’aimer »

A l’instar de nos athlètes aux J.O., développons une saine ascèse. Il y a, bien sûr, le rendez-vous hebdomadaire (une soirée, ou trois ou quatre heures), le week-end bimestriel (vingt-quatre heures minimum), mais aussi et surtout cette attitude du cœur faire toute d’accueil inconditionnellement bienveillant de son conjoint.

D’où découlera tout naturellement l’attitude de gratitude pour les mille et un actes quotidiens accomplis pour le bien-être de chacun. Ces petits actes qui paraissent tellement normaux qu’on finirait même par les oublier : le repas préparé, le linge nettoyé, la voiture réparée, le courrier répondu et envoyé, tous les menus travaux assurés… Merci, merci… Et pardon aussi pour toutes les offenses infligées.

Car si je dis que je t’aime, je ne peux pas te vouloir du mal. Mais nous savons, à la suite de l’apôtre Paul, que nous ne faisons pas toujours le bien que nous voulons. Il est vrai que nous sommes bien présomptueux d’oser dire « Je t’aime ». Il nous faudrait plutôt dire « Je veux t’aimer », qui dit à la fois notre profond désir et nos pauvres limites.

Oui, aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie, et aujourd’hui je veux t’aimer.

 

Découvrez nos autres sites

Celibat.org

Quel projet d’amour pour moi ?

Vivre.org

Servir la vie passionnément !

Mariage.org

Un projet de vie qui se construit à deux pour la vie !

Familles.org

À l’école de l’amour ! Joie, force et fragilité !

Sexualite.org

Un corps pour s’aimer et aimer !

Vocatio.org

L’audace d’une réponse !