En ce mois de janvier, il est une tradition de s’échanger des voeux, la plupart du temps sous forme de souhaits : santé, argent, bonheur, on se souhaite du bien. Cela ne coûte pas cher et c’est, ma foi, plutôt sympathique.

Il est intéressant de regarder une autre acceptation de ce mot qui lui donne un véritable avenir : c’est le sens religieux du vœu, celui que prononcent les personnes qui s’engagent dans une vie choisie : les religieux… et les époux américains.

 

Passer du souhait vague à l’engagement ferme

Eh oui ! Ceux-ci appellent « vœux de mariage » l’engagement qu’ils prennent lors de la cérémonie chrétienne de leur union. Ces vœux-là sont un engagement des époux de se donner l’un à l’autre, mutuellement, en une alliance irrévocable. Et l’on sait que ces « vœux » ou cet engagement, selon les coutumes en cours, ne pourront se réaliser qu’à la mesure de l’investissement personnel de chacun et du couple.

Nous ne sommes plus dans les souhaits d’un monde rêvé et magique. Mais dans une réalité qui, si elle était oubliée, aurait tôt fait de nous rappeler que la vie conjugale n’est pas un long fleuve tranquille !

Ainsi, si nous voulons émettre des vœux qui ne soit pas des souhaits, mais qui ont une dimension performative, c'est-à-dire qui réalise ce qu’elle signifie, contenue dans le vœu au sens religieux, que pouvons-nous échanger en ce nouveau début d’année ? La simple expression « Bonne année » nous engagerait alors à tout mettre en œuvre – dans la limite de nos possibilités et de notre proximité – pour que ces personnes passent vraiment une bonne année. Solidarité avec les plus pauvres, compassion avec les malades, disponibilité pour être tout à tous… Gentillesse et bonne humeur, attention et respect, délicatesse et humilité…

Et si nous tournons plus spécialement notre regard vers notre conjoint, la bonne année conjugale sera à l’aune de la bienveillance que nous choisirons de lui porter.

Cette bienveillance – de « bien vouloir » - qui est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur de chacun, serait, selon les anciens, gage de bonheur et de longévité. C’est effectivement ce que nous voulons pour notre conjoint, n’est-ce pas ? Alors, souhaitons-nous de développer profondément cette attitude tout évangélique. En fait ne serait-ce pas tout simplement la mise en œuvre de la proposition de l’apôtre Jean, « Aimons-nous les uns les autres » ?

 

 

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